La myopie, thème de la 3e émission WebTV de l’Institut de la Vision

Est-il possible de prévenir la myopie ? Quelles sont les complications de la myopie forte ? Quelles solutions thérapeutiques existent aujourd'hui ? Comment endiguer ce problème de santé mondial ? Autant de questions qui seront abordées lors de la troisième émission de la WebTV de l'Institut de la Vision, consacrée cette fois à la myopie. Pour y participer, rendez-vous le 16 septembre à 19h30 (l'émission sera par la suite disponible en replay).

La myopie, une prévalence en très forte augmentation

La myopie est à ce jour le trouble de la vision le plus répandu dans le monde, touchant près de 2,6 milliards de personnes. Selon les prévisions, elle pourrait concerner jusqu'à la moitié de la population mondiale d'ici 2050 en raison d'une prévalence galopante, estimée entre 25 et 40%, voire davantage dans les populations asiatiques (jusqu'à 95% en Asie de l'Est). En France, 20,48 % des enfants de 0 à 18 ans et 37 % des adultes sont myopes. Si la myopie a pour conséquence une baisse de la vision de loin, une myopie dite forte, c'est-à-dire supérieure à -6 dioptries, est susceptible d'entraîner de sérieuses complications visuelles (cataracte, glaucome, décollement de la rétine, maculopathie...), dont certaines pouvant mener à la cécité. Actuellement estimé à 300 millions de personnes dans le monde, le nombre de myopes forts pourrait passer à 900 millions de personnes d'ici trente ans, pour représenter 10% de la population mondiale.

Mieux connaître et comprendre la myopie

Ces chiffres nous rappellent l'importance de bien comprendre ce trouble visuel, mais aussi d'être mieux informé et sensibilisé à son dépistage et sa prévention. C'est pourquoi l'Institut de la Vision a souhaité lui consacrer son émission de rentrée. Lancée en mai 2021 avec l'hôpital des Quinze-Vingts, la WebTV de l'Institut de la Vision souhaite démocratiser la compréhension des différentes maladies oculaires par le grand public, de leurs traitements mais aussi des nouvelles avancées et innovations thérapeutiques à venir. Après avoir fait le point sur le glaucome en mai puis la thérapie génique pour traiter des maladies de la vision en juin dernier, l'émission traitera donc en septembre de la myopie, une amétropie devenue un véritable enjeu de santé publique à échelle mondiale. Animée par la journaliste d'Arte Elisabeth Quin, cette émission bénéficiera de l'expertise de Serge Picaud, directeur de l'Institut de la Vision, et du Pr Ramin Tadayoni, chef des services d'ophtalmologie des hôpitaux Saint-Louis, Lariboisière, Fernand-Widal et ancien chef de service rétine à l'hôpital Cochin. À leurs côtés sera également présent un patient atteint de myopie, pour parler de son parcours de soin.

L'Institut de la Vision, fortement engagé dans la lutte contre la cécité

Pour rappel, l'Institut de la Vision, l’un des plus importants centres de recherche sur les maladies de la vision au monde, créé en 2009 sous l’impulsion du Pr José-Alain Sahel, est particulièrement engagé dans la lutte contre les maladies oculaires pouvant mener à la cécité. À propos de la myopie, il soutient notamment, à travers le nouvel Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) ForeSight, la création d'un centre dédié au soin et la recherche sur la myopie à la Fondation Adolphe de Rotschild, en association avec le service d'ophtalmologie de l'hôpital Lariboisière.

“Les experts parlent aux patients”

Pour participer à l'émission “Myopie : de l’épidémie aux solutions thérapeutiques”, il suffit de s’inscrire via un email puis de se connecter le 16 septembre à 19h30 sur la plateforme de l'Institut de la Vision. L'émission sera également disponible quelques jours plus tard en replay. Plus d'informations sur  www.institut-vision.live/fr.

Sources :

• Institut de la Vision, www.institut-vision.live/fr
• Les Cahiers de l'ophtalmologie, Evolution de la myopie : état des connaissances, n°246, juin-juillet 2021.
• Symposium SFO/Fondation Krys Group, résultats de l'étude sur la myopie en France entre 2013 et 2019 dirigée par le Pr Leveziel, CHU de Poitiers.